Montagne-Blanche : une famille terrorisée par un gang, l’inaction de la police critiquée

Depuis six mois, une famille de Montagne-Blanche vit dans la terreur, victime d’intimidations et de violences répétées. Face à l’inaction de la police, qui n’a pas réussi à appréhender les suspects, cette famille a adressé une lettre au commissaire de police.

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Un comptable, père de famille, exprime sa profonde inquiétude pour la sécurité des siens, compte tenu de l’escalade de violence dont ils sont victimes. Le premier incident remonte à octobre 2024, lorsque sa maison a été saccagée par un gang armé qu’il affirme pouvoir identifier. Bien qu’il ait porté plainte à la police, il se serait d’abord vu menacé d’arrestation en raison d’une plainte déposée contre lui. Après des échanges houleux, il a finalement été autorisé à rentrer chez lui et à revenir le lendemain, accompagné de son avocat. Cependant, il affirme que sa déclaration a été modifiée par les officiers présents, et depuis, aucune mesure n’a été prise pour arrêter les suspects.

Samedi dernier, alors que la famille s’était rendue chez des proches, à quelques pas de leur domicile, l’un des suspects, décrit comme un « bouncer », s’est de nouveau introduit chez eux et a saccagé leur maison. Les caméras de vidéosurveillance ont capturé des images d’une violence extrême : on y voit un homme armé d’un sabre briser des vitres.

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Après ce nouvel acte de vandalisme, le suspect s’est rendu à la maison où la famille était réunie et a agressé un proche du plaignant à coups de sabre. La victime, un homme de 68 ans, a été grièvement blessée à la tête, au visage et au bras. Après avoir reçu des soins à l’hôpital de Flacq, il a été transféré dans une clinique privée.

La famille, qui vit dans une peur constante, espère que le poste de police de Montagne-Blanche prendra enfin des mesures et que les suspects seront arrêtés avant qu’un drame ne se produise. Le motif probable de ces violences serait lié à une dispute concernant une succession de biens.

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Nous avons vainement tenté d’avoir une réaction de la police de Montagne-Blanche.

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