Une semaine après les révélations dans les colonnes de Week-End au sujet des allégations de passe-droits et de politique de protection politique lors d’un récent exercice de promotion/recrutement, l’Independent Commission Against Corruption (ICAC) a émis un communiqué officiel.
« L’ICAC voudrait apporter un démenti formel à toute insinuation relative à un quelconque favoritisme ou non-respect de critère de sélection concernant un exercice de recrutement », écrit l’ICAC au premier paragraphe du communiqué. Mais, tout de suite, l’ICAC confirme que la Senior Investigator Sheela Naidoo Sooben « avait été suspendue de ses fonctions et convoquée devant un comité disciplinaire indépendant à la suite d’une lettre adressée au directeur général où des allégations étaient faites ».
Les détails de cette lettre à la direction générale de l’ICAC publiés dans l’édition de Week-End de dimanche dernier portent sur le fait que les quatre nouveaux Chief Investigators de l’ICAC sont connectés politiques ou avec des Politically Exposed Persons (PEPs), comme suit: la nièce d’un vice-Premier ministre, le frère et le neveu d’un haut gradé de la police, qui a pour responsabilité le service de renseignements et le quatrième l’époux d’une activiste politique notoire. Le règlements de l’ICAC n’autorisent pas ces recrutements, avait soutenu la Senior Investigator, qui affirme avoir été victime de harcèlement alors qu’elle était en pèlerinage à Grand-Bassin.
Compte tenu que l’affaire a été logée en Cour suprême, l’ICAC confirme également qu’elle compte « répondre par voie de contre-affidavit, qui sera présenté en Cour » demain.
Affaire à suivre…
FRAUDE ET CORRUPTION: L’ICAC confirme et dément en même temps
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