Décidément le Commissaire des prisons ne rate pas une occasion de s’en prendre aux gardes-chiourmes. Après avoir démantelé leurs syndicats, il les prive d’un droit du travail acquis : celui de bénéficier d’un repas lorsqu’ils sont de service la nuit. Dans une lettre circulaire datant du début du mois, le Commissaire informe le personnel des prisons que dorénavant ils n’auront plus droit à un repas quand ils travailleront de nuit.
Il leur demande de manger chez eux avant de venir travailler et leur annonce que le repas sera remplacé par un pain avec du fromage et une tasse de thé. Encore heureux qu’il ne leur ait pas demandé d’apporter leur gobelet et du sucre ! Le syndicat a adressé une lettre au ministre mentor pour lui demander une réunion d’urgence en présence de son conseiller légal sur la dernière décision du Commissaire des prisons.