On ne cessera jamais assez de le répéter : prudence est mère de sûreté ; la prudence est la mère de toutes les vertues. En dépit des consignes de sécurité et de prudence ressassées ad nauseam sur les ondes des radios, à la télévision et dans les journaux, la conduite dangereuse continue inexorablement de tuer. Et si ce n’est pas la conduite dangereuse, c’est la défaillance mécanique qui s’y met. 7 morts en autant de jours, dont quatre en moins de 24 heures. Le bilan est lourd. Très lourd. Trop lourd. Avec les accidents survenus cette semaine, l’on déplore, au total, 29 victimes sur nos routes depuis le début de l’année. S’il est vrai que ce chiffre constitue une baisse relativement à la même période en 2011 (37 morts), chaque mort est un mort de trop. Au-delà du tintamarre politique qui polarise l’attention de la population actuellement, nombreuses sont les familles mauriciennes qui ont été endeuillées par autant de drames engendrées par ce qui se passe sur nos routes…