La salle du conseil municipal de Curepipe a failli se transformer en ring de boxe, jeudi dernier. L’affaire – ou le match manqué – commence, mardi, quand lors de la réunion du comité du Welfare, la mairesse propose que le Conseil ne réclame aucune location au salon de coiffure qui avait loué la salle des fêtes la veille pour une remise de prix.
Le comité refuse de priver la municipalité de la somme de Rs 40,000, montant de la location. Ne voulant pas en démordre – avait-elle déjà fait une promesse au locataire de la salle ? –, la mairesse en parle à un PPS qui promet de s’en occuper.
Lors de la réunion du groupe majoritaire, jeudi dernier, le PPS vient avec une proposition selon laquelle, dorénavant, la mairesse peut accorder l’usage de la salle gratuitement sans en avoir à référer au comité. Les conseillers refusent de ratifier la proposition et le ton monte entre ces politiques qui sont supposés faire partie de la même alliance.
À un moment, le PPS sort de ses gongs et traite les conseillers – dont 5 sont du sexe féminin – de « noirs femmes ! » Sans l’intervention d’un ancien maire, un conseiller aurait fait le PPS, connu pour son caractère, ravaler son insulte…
Depuis, le calme semble être revenu au Conseil municipal, mais la question de départ reste posée : qui va payer les Rs 40,000 pour la location de la salle des fêtes, lundi dernier ? Les conseillers de la minorité se proposent d’interpeller la mairesse à ce sujet, lors de la prochaine réunion du Conseil.