Dans une déclaration à la presse hier après-midi, le leader de l’opposition, Joe Lesjongard, s’est dit déçu de la réponse du ministre de l’Éducation, Mahend Gungapersad, à sa Private Notice Question (PNQ) concernant le harcèlement, le Bullying, ainsi que la possession et la consommation de produits illicites dans les institutions scolaires du primaire, secondaire et tertiaire.
« J’avais adressé cette question au ministre de l’Éducation, qui est un éducateur chevronné et qui s’est intéressé à l’éducation au Parlement depuis longtemps. Je suis déçu par l’attitude et la façon dont le ministre a répondu à mon interpellation. Mon intention était de dégager un consensus qui préoccupe toute la population, en particulier les parents actuellement. Le ministre s’est lancé dans une diatribe politique, au point où le Speaker a dû intervenir pour lui demander de répondre à la question », a-t-il dit.
Le leader de l’opposition a expliqué qu’il voulait se faire le porte-parole de tous ces parents, qui sont actuellement très inquiets pour la sécurité de leurs enfants aussi bien dans l’enceinte de l’école, à la cantine, où les grands côtoient les petits, ainsi qu’à l’extérieur après les heures de classe, lorsque les enfants sont livrés à eux-mêmes en attendant leur transport. « La situation dans les gares d’autobus suscite des inquiétudes. Je suis de ceux qui pensent que les parents doivent être davantage impliqués aux côtés des enseignants pour assurer la discipline et la sécurité des enfants. On devrait aussi retourner à l’époque où les Discipline Masters faisaient régner l’ordre dans la cour de l’école », s’est-il appesanti.
Par ailleurs, Joe Lesjongard estime que le ministre a raté le coche pour rappeler à l’ordre toutes les parties prenantes, dont les managers, maîtres d’école, enseignants et parents, ainsi que tous ceux qui sont responsables de l’éducation et de l’instruction des enfants.