Si l’annonce de la révision à la baisse des prix des légumes surgelés ainsi que des légumes en conserve apporte un brin de soulagement aux consommateurs écrasés par la flambée des prix des dernières années, à quel point ces baisses viennent-elles régler le problème de cherté de la vie ?
Le porte-parole de la Consumers’ Eye Association (CEA), Claude Canabady, « très satisfait » de cette mesure, estime qu’il importe encore d’encourager la compétition entre les supermarchés. Il suggère une liste comparative des prix des divers commerces en vue d’aider le consommateur dans son choix. « Il faut encourager les supermarchés à faire des promotions en donnant le maximum d’informations au consommateur pour une décision judicieuse », plaide-t-il.
Il maintient qu’il ne s’agit pas de pénaliser l’un au détriment de l’autre mais « d’assurer que le commerçant puisse continuer à avoir une marge raisonnable et le consommateur, un choix varié, à un prix raisonnable, pour acheter malin ». Il souhaite vivement qu’une nouvelle ébauche de loi pour protéger les consommateurs soit bientôt une réalité comme le propose le ministre.
Si Reaz Chuttoo, porte-parole de la CTSP, trouve que la décision est bienvenue dans l’immédiat, il qualifie l’approche de « politique de l’autruche », souhaitant que le gouvernement investisse dans une politique à long terme. « À quand un système où le pays produira, transformera et stockera des aliments, l’idée étant de pouvoir subvenir à nos besoins et non pas être confronté au problème de devises sur les importations. Il nous faut cesser d’être l’otage du secteur privé quand la STC peut importer et entrer en compétition », croit-il.
Pour lui, il existe des moyens de contrôler les prix pour que l’impact ne soit pas exagéré sur les consommateurs. Il invite le gouvernement à se mettre à l’écoute des syndicats car « nous sommes les plus grandes organisations représentant les travailleurs. Nous sommes à l’écoute du peuple ».
De son côté, Deepak Benydin, de la Consumer’s Union, montre que l’attente d’une baisse des prix était là. « C’est un pas en avant », reconnaît-il, invitant toutefois à aller plus loin en misant sur la préservation des légumes en temps de surproduction. Il rappelle que tous les autres prix continuent de monter et dit attendre que le gouvernement agisse en conséquence.
Il est en outre d’avis qu’une réduction de 5% de la TVA, surtout sur les denrées alimentaires, apporterait un grand soulagement aux consommateurs. Deepak Benydin note qu’il y a un gros travail à faire pour diminuer le coût d’une part et avoir une population en meilleure santé d’autre part. « On encourage les Mauriciens à manger des produits de qualité. Mais, leur donne-t-on la possibilité de le faire ? », interpelle-t-il.
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CLAUDE CANABADY (CEA) : « Il faut encourager la compétition entre supermarchés »
Les légumes surgelés en sachet ainsi que ceux en conserve sont désormais sur la liste des produits contrôlés et les consommateurs peuvent s’attendre à une baisse variant entre 10 et 30% sur ces produits. Êtes-vous satisfait de cette décision ministérielle ?
Oui, je suis très satisfait car les consommateurs ont beaucoup souffert ces dernières années avec des augmentations constantes des prix des denrées. Évidemment, quand c’est l’inverse de ce que les consommateurs ont connu au fil des années précédentes ils seront contents. Nous avons enfin un ministre du commerce qui fait ce qu’il dit.
Actions speak louder than words. Souhaitons que ce ne soit que le début et que la suite soit beaucoup plus intéressante pour le consommateur, pas seulement au niveau des prix, mais également au niveau de la qualité des services que le consommateur reçoit que ce soit dans le public ou le privé.
Le ministère du Commerce indique que c’est suite à une analyse des prix ayant montré une hausse de 18,6% sur les légumes surgelés et 3,4% sur ceux en conserve qu’une telle décision a été prise. Des marges exagérées auraient été relevées sur certains produits. De l’autre côté, certains importateurs brandissent la menace de l’arrêt d’importation de ces produits si la marge est trop basse. Ils invoquent le coût de l’électricité, la hausse salariale, la maintenance des équipements…
La hausse des prix a été constante ces dernières années et le pauvre consommateur n’en a jamais vraiment compris les raisons alors que les autorités concernées n’ont rien fait pour renverser la vapeur ou donner des explications claires. Certainement, on peut dire que les marges de profit sont parfois exagérées et injustifiées. On met tout sur le coût du fret mais on ne parle pas du pourcentage de marge de profit.
Un exemple : un sachet de poivrons variés et émincés de 500 g se vend à 89 pence (Rs 52.00) en Angleterre au détail. C’est vérifiable si on va sur le site du supermarché Tesco sur le net. Si on achète en grande quantité, ce que fait l’importateur, évidemment le coût sera encore moindre. Quand cela se vend à Maurice, le prix a plus que triplé, voire quadruplé.
J’accepte qu’il y ait un élément de coût additionnel mais pas à 3 ou 4 fois le prix original quand on pense que le salaire moyen à Maurice est nettement au-dessous de celui pratiqué au Royaume-Uni. Comment cela peut être justifié ?
Autre constat : le sachet de certains légumes n’est pas de 500 g mais 450 g. Ce qu’on appelle le shrinkflation, soit même produit au prix inchangé mais en quantité moindre. Bien sûr, le consommateur ne vérifie pas le poids du sachet à l’achat et quand il s’en aperçoit, il est bien trop tard.
Certains suggèrent à la place de la révision de la marge, la suppression de la TVA de 15%, ce qui éviterait d’affecter la chaîne d’approvisionnement. Votre avis ?
Il faut voir qui suggère quoi ? Pour le commerçant, une suppression ou une réduction de la TVA n’affecterait pas sa marge de profit, peut-être vendra-t-il même bien plus puisque le prix serait réduit de 15% de facto. Évidemment, il y aura un manque à gagner pour le gouvernement. C’est naturel que le commerçant souhaite faire le maximum de profits.
Personnellement, je pense que la suppression ou réduction de la TVA sur certains produits de base peut être justifiée, car cela aidera beaucoup ceux au plus bas de l’échelle et pour compenser, le gouvernement peut augmenter la taxe sur les produits de luxe.
Cette mesure du gouvernement représente la première étape d’un plan en vue de stabiliser les prix des produits de première nécessité. Qu’est-ce qui devrait faire partie des prochaines étapes pour vous ?
J’ai toujours suggéré la mise sur pied d’un comité composé d’officiers du ministère, de représentants de la Chambre du Commerce, des grandes surfaces et des associations des consommateurs pour travailler ensemble et revoir la structure des prix. Des changements peuvent être faits pour que toutes les parties concernées soient satisfaites. Il faut encourager la compétition.
Pour cela, il faudra instituer une comparaison des prix fiables entre les différents supermarchés pour aider le consommateur à mieux faire son choix lors de ses achats. Il faut encourager les supermarchés à faire des promotions en donnant le maximum d’informations au consommateur pour une décision judicieuse. Par exemple, de quelle date à quelle date le produit a été vendu au prix barré et pour combien de temps le nouveau prix va être valide.
C’est une façon de donner confiance au consommateur que les promotions sont de bonne foi. Exemple : sur une brochure, un produit qui se vendait à Rs 235, baisse de Rs 85 sur le prix original, soit presque 35% de réduction. Quelle marge de profit il y avait avant la baisse et maintenant ? Cela dinne à réfléchir…
Pour conclure ?
Je pense que le ministre du Commerce a bien commencé en démontrant sa détermination de travailler de concert avec toutes parties prenantes pour arriver à un consensus plus ou moins à la satisfaction de tous. C’est déjà un pas dans la bonne direction.
À la fin, ce n’est pas une question de pénaliser l’un au détriment de l’autre mais c’est d’assurer que le commerçant puisse continuer à avoir une marge raisonnable de profits et que le consommateur ait un choix varié à un prix raisonnable pour acheter malin. L’un est dépendant de l’autre et à la fin, il faut trouver le juste milieu pour essayer de plaire à tous au maximum possible.
La CEA est disposée à travailler de concert avec les parties concernées pour un win-win situation pour tous. Je souhaite aussi de tout cœur qu’une nouvelle ébauche de loi pour protéger les consommateurs soit une réalité bientôt comme le propose le ministre.
Actuellement, par exemple, si un consommateur achète un produit électrique ou électronique et que cela ne fonctionne pas une fois à la maison, le vendeur a dix jours pour le réparer alors que l’acheteur devrait logiquement être remboursé de facto ou obtenir un autre en échange.
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REAZ CHUTTOO (CTSP) : « Il nous faut cesser d’être l’otage du secteur privé »
Les légumes surgelés ainsi que les légumes en conserve sont désormais sur la liste des produits contrôlés et les consommateurs peuvent s’attendre à une baisse variant entre 10 et 30% sur ces produits. Êtes-vous satisfait de cette décision ministérielle ?
Comme mesure immédiate, compte tenu de la flambée des prix, une telle décision est bienvenue. Mais, c’est une politique de l’autruche parce qu’il y a des moments durant l’année où nous avons une surproduction de légumes. Par exemple, quelques semaines de cela, les carottes se vendaient à Rs 5 la livre à la foire.
À quand donc un système où le pays produira, transformera et stockera des aliments. L’idée est de pouvoir subvenir à nos besoins et non pas être confronté au problème de devises sur les importations. Actuellement, on se voit contraint souvent à acheter quatre pommes d’amour en conserve à Rs 35 alors qu’il y a quelques semaines de cela, on pouvait se procurer une livre de pomme d’amour à Rs 20.
Donc, comme mesure dans l’immédiat, où les consommateurs sont coincés face à l’augmentation des prix, oui, cette mesure est bien. Mais, espérons que le gouvernement investisse dans une politique à long terme.
Le ministère du Commerce indique que c’est suite à une analyse des prix ayant montré une hausse de 18,6% sur les légumes surgelés et 3,4% sur ceux en conserve qu’une telle décision a été prise. Des marges exagérées auraient été relevées sur certains produits…
Comment régler le problème ? Maurice est un petit marché. Si on fixe les prix, certains commerçants peuvent décider d’arrêter d’importer. On ne peut les forcer d’importer. La meilleure des choses, donc, c’est d’entrer en compétition avec eux sur le marché. L’État peut importer à travers la STC pour entrer en compétition avec les commerçants pour les forcer à baisser leurs prix.
Mais, encore faut-il que l’État ait la capacité de stockage et de distribution. Un exemple : l’huile Smatch que tout le monde recherche se vend à Rs 70 le litre. Mais, ce produit est comme un produit éclipse car l’État n’a pas cette capacité de stockage. L’État doit donc devenir acteur sur le marché. Mais, j’en doute fort car il y a certains ultra-libéraux au gouvernement qui pense que « the state cannot be a producer or a provider of goods and services ».
Ce qui implique que tout doit rester entre les mains du secteur privé. Le ministère du Commerce, pourrait-il donner une liste de la marge de chaque produit car il y a encore d’autres produits de nécessité dont les marges sont encore exagérées. Prenez les prix d’une bouteille de Sunquick, une boîte de Glenryck ! Il y a certes d’autres marques moins chères mais de piètre qualité ! Le ministère doit repérer les publicités mensongères comme les promos sur le riz mais quand vous allez en acheter, le stock est épuisé !
De l’autre côté, certains importateurs brandissent la menace d’un arrêt d’importation de ces produits si la marge est trop basse. Ils invoquent le coût de l’électricité, la hausse salariale, la maintenance des équipements… Qu’en pensez-vous ?
Les importateurs savent qu’ils ont un certain moyen de faire du chantage. Eux seuls ont les moyens de stockage, de distribution. S’ils arrêtent d’importer, il y aurait ainsi un autre acteur.
Certains suggèrent à la place de la révision de la marge, la suppression de la TVA de 15%, ce qui éviterait d’affecter la chaîne d’approvisionnement. Votre avis ?
Normalement, il n’y a pas de TVA sur les Raw Food Products. Par contre, le gouvernement doit venir avec une liste de produits de consommation populaire comme les sardines et le thon en conserve. La plupart n’ont pas de TVA. Je suis contre d’appliquer la TVA sur ces produits. Il est temps que le ministre du Commerce initie un débat entre acteurs de la société sur la révision de la Consumer’s Protection Act. Cela fait des années que nous avons soumis des propositions…
Il y a des supermarchés qui ont des produits sur le point d’atteindre la péremption. Dans d’autres pays comme la France, le jour de la péremption, des consommateurs peuvent venir les prendre gratuitement. Ici, ces produits entrent en cuisine, et sortent en friture pour entrer dans un plat mijoté le lendemain. La loi n’est pas assez sévère.
Cette mesure du gouvernement représente la première étape d’un plan en vue de stabiliser les prix des produits de première nécessité. Qu’est-ce qui devrait faire partie des prochaines étapes pour vous ?
Il y a des prix des produits consommés par tous comme le riz, le lait, l’huile, le sucre qui attirent l’attention. En temps de promotion, un sachet de sucre à Rs 115 est à Rs 98 en promo. Or, c’est un produit qui aurait dû avoir une marge minimum car c’est un produit de base. Il faudrait donc une liste de tous ces produits.
Autre question : il n’y a pas eu de hausse du prix de l’huile mais comment expliquer que les marchands ont augmenté le prix du dholl puri de Rs 20 à Rs 25, soit 25% d’augmentation. Parfois, le consommateur est pressé et n’a d’autre choix que d’en d’acheter. Il faut plus de contrôle.
Pour conclure ?
Il y a des mesures temporaires qui sont bienvenues. Nous, au niveau des syndicats, nous avons plusieurs propositions. Il est bon de nous écouter car nous sommes les plus grandes organisations représentant les travailleurs. Au niveau de la CTSP, tous les 3 mois, nous faisons un Price Survey. Nous sommes à l’écoute du peuple. Il y a des moyens de contrôler les prix de sorte que l’impact ne soit pas exagéré sur les consommateurs.
Les commerçants ont une liberté de mettre les prix qu’ils veulent sur les produits transformés. Un exemple : les brèdes-songe en barquette. Et faute de choix, les couples à court de temps en achètent à des prix souvent exagérés.
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DEEPAK BENYDIN (Consumer’s Association) : « L’attente d’une baisse était là »
Les légumes surgelés en sachet ainsi que ceux en conserve sont désormais sur la liste des produits aux prix contrôlés et les consommateurs peuvent s’attendre à une baisse variant entre 10 et 30% sur ces produits. Êtes-vous satisfait de cette décision ministérielle ?
L’attente d’une baisse des prix était là. Depuis qu’il était dans l’opposition, le gouvernement disait que le coût de la vie est extrêmement cher et que dès son entrée au pouvoir il s’y attaquerait. C’est un pas en avant mais on peut aller plus loin en encourageant la préservation des légumes en temps de surproduction.
L’Agricultural Marketing Board doit augmenter sa capacité de stockage. Malheureusement, tous les autres prix continuent de monter. Nous nous attendons que le gouvernement agisse. Ce n’est pas possible que le prix de l’huile grimpe de Rs 10-Rs 15 la bouteille. J’avais demandé une exemption de la taxe de 5% sur les produits principalement consommés au quotidien comme cela se fait dans d’autres pays comme en Angleterre. N’empêche, c’est un pas en avant. Le gouvernement a montré que la situation financière est difficile. Nous lui donnons encore un peu de temps pour concrétiser les promesses faites.
Le ministère du Commerce indique que c’est suite à une analyse des prix ayant montré une hausse de 18,6% sur les légumes surgelés et 3,4% sur ceux en conserve qu’une telle décision a été prise. Des marges exagérées auraient été relevées sur certains produits. De l’autre côté, certains importateurs brandissent la menace d’un arrêt d’importation de ces produits si la marge est trop basse. Ils invoquent le coût de l’électricité, la hausse salariale, la maintenance des équipements… Qu’en pensez-vous ?
Les commerçants adoptent toujours une telle position. Quand on parlait de réajustement salarial, le secteur privé parlait de licenciements massifs et aujourd’hui c’est le contraire ; on continue à importer de la main-d’œuvre. Avec la fin des guerres, espérons que les bateaux n’auront pas à faire des détours et le fret baissera. Nous pourrons acheter plus de bateaux cargo dans l’avantage des consommateurs.
L’employeur cherchera toujours à faire plus de profit. Certains commerçants font des profits exagérés de 200-300%. Il faut une marge de profit, certes, mais en tant qu’associations de consommateur, nous sommes là pour aider le ministère du Commerce.
Certains suggèrent à la place de la révision de la marge, la suppression de la TVA de 15%, ce qui éviterait d’affecter la chaîne d’approvisionnement. Votre avis ?
Je pense qu’on peut diminuer la TVA de 5% surtout sur les denrées alimentaires. Cela apporterait, je pense, un grand soulagement. Il faut un bon contrôle ; que le ministère du Commerce prenne le taureau par les cornes et il peut compter sur notre soutien en tant qu’association des consommateurs et représentant syndical. Le ministre, Patrick Assirvaden, a beaucoup parlé sur l’énergie. Laissons-lui le temps. Je trouve qu’il a beaucoup d’idées.
À ce niveau-là aussi, je suis un peu écœuré. Au Canada, les arrêts d’autobus sont éclairés par des lampadaires solaires alors que le pays n’a pratiquement pas de soleil. À Maurice, nous avons du soleil tout au long de l’année… Nous donnons au gouvernement du temps et nous sommes convaincus que le coût de l’électricité peut baisser.
Cette mesure du gouvernement représente la première étape d’un plan en vue de stabiliser les prix des produits de première nécessité. Qu’est-ce qui devrait faire partie des prochaines étapes pour vous ?
Il faut comme j’ai dit, produire localement, mettre des aliments en conserve. Nous avons vu à quel point les prix des conserves ont grimpé. On encourage les Mauriciens à manger des produits de qualité. Mais, leur donne-t-on la possibilité de le faire ? Il faut par exemple rendre plus accessibles des produits pour les personnes diabétiques. Or, quand on va au supermarché, on peut constater qu’un biscuit produit localement par exemple coûte environ Rs 15 et que sa version sans sucre coûte Rs 30, soit le double.
Quand on va à la boutique, bien souvent, on ne voit pas des boissons gazeuses sans sucre. Est-ce qu’on est en train d’encourager les gens à consommer sainement ? Cela m’écœure encore. Quand les Mauriciens sont en bonne santé, c’est le gouvernement qui en bénéficie car les grosses dépenses faites au niveau de la santé sont dues au fait que nous avons une population malade, souffrant du diabète, la racine de tout mal. Le gouvernement devrait s’attaquer à ce problème.
Je ne suis pas pour les Fast Foods mais toutes ces chaînes devraient pouvoir offrir une alimentation plus équilibrée comme des salades etc. Les restaurants de même devraient en faire de même. À l’étranger, par exemple, il y a des restaurants qui vous donnent les données nutritionnelles de ce que vous mangez. À Maurice, le client n’a pas ce genre d’informations. Il y a un gros travail à faire pour diminuer le coût d’une part et avoir une population en meilleure santé d’autre part.
Pour conclure ?
Nous laissons au gouvernement sa chance. Bien de nos dirigeants semblent avoir une bonne volonté. Laissons-les donc le temps. Il faut les juger par leurs actions. Jusqu’ici, ils nous ont montré une certaine volonté de réaliser des changements. Attendons donc.