Cultures vivrières : C’est la flambée des prix au marché

Rs 100 le ½ kg de chouchou ; Rs 40 la botte dégarnie et rabougrie de cotomili  ; le concombre jusqu’à Rs 90 la pièce ; le chou à Rs 125 / Rs 135 l’unité ; le haricot vert et le lalo à Rs 150 le ½ kg ; la laitue à Rs 50 / Rs 60 la pièce et le pâtisson à Rs 150 l`unité : dans les marchés, les foires et autres points de vente, les prix post-Garance des cultures vivrières ont atteint des sommets pas égalés depuis bien longtemps.

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Les acteurs du secteur comme les planteurs et les maraîchers auront beau mettre de l’avant le prétexte des aléas climatiques pour justifier cette flambée des prix au détail des cultures vivrières. Toutefois, nul ne saurait dissiper complètement les soupçons de « profiteering » de l’homme de la rue. Car si les producteurs ont dû effectivement composer ces derniers temps avec le stress hydrique et la chaleur caniculaire, à bien y réfléchir, les pluies associées à Garance qui étaient tout sauf diluviennes devraient plutôt être bénéfiques aux cultures.

Cotomili, lalo et chou plus chers
Au marché municipal de Rose-Hill hier matin, si les prix de la bringelle (Rs 25 le 1/2 kg), de la betterave (Rs 50 l’unité) et de la carotte (Rs 60) étaient encore raisonnablement acceptables, par contre, celui du cotomili ( Rs 40 la botte moche et dégarnie) donnait à réfléchir. Tout comme les prix du chou (jusqu`à Rs 135 l’unité), du lalo (Rs 150 le ½ kg) et du haricot vert (Rs 150 également).

Pire : la laitue pas du tout de première fraîcheur se négociait aux prix exorbitants de Rs 50/Rs 60 la pièce. De même, le pâtisson était affiché à Rs 150 l’unité. Quant à la pomme d’amour, elle se vendait entre Rs 60 et Rs 100 selon que si le produit est en bas de gamme à Rs 100 ou de premier choix.

Sinon, en règle générale, au marché municipal de Rose-Hill hier matin, les étals étaient plutôt bien achalandés. Même si les produits offerts en vente n’étaient pas toujours de premier choix. Parmi les cultures maraîchères qui se faisaient rares ou qui étaient carrément indisponibles citons le petit piment, le chou-fleur ou le poireau.

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