Avec la période de sécheresse prolongée, les petits planteurs de canne dans le Nord appréhendent une mauvaise récolte cette année. Certains d’entre eux avancent même qu’ils ne feront pas de récolte en l’absence de pluies et d’irrigation.
Kreepalloo Sunghoon, porte-parole de la Small Planters Association (SPA), indique que cette appréhension tient à l’absence de pluies de décembre dernier. « La canne à sucre est une plante qui aime l’humidité et la chaleur. Une fois qu’elle a commencé à pousser, elle a besoin des pluies de février et de mars pour arriver à la hauteur escomptée », a-t-il dit.
Mais cette année, les petits planteurs ont noté l’absence des pluies de novembre à janvier. « Ils ont perdu la période pluvieuse pour environ deux mois et demi. Nous souhaitons qu’il commence à pleuvoir ce mois-ci », a souligné le porte-parole de la SPA. Aussi, même s’il commence à pleuvoir en février de cette année, on ne devrait pas s’attendre à une bonne récolte pour les petits planteurs, et maintenant, si la pluie ne tombe pas, « kann-la pou vinn lapay lapay, li vinn bagas », a-t-il fait ressortir.
De nombreux planteurs de canne ont abandonné leurs champs dans le Nord. « À un certain moment, on comptait 12 000 petits planteurs. Le nombre est passé par la suite à 6 000-7 000. Maintenant, je pense que le nombre devrait frôler la barre des 5 000 et peut-être même un peu moins », confie Kreepalloo Sunghoon. Pour ce qui est des planteurs de légumes, il devait affirmer que « karay la so ». Il ajoute: « ils savent que cette année est beaucoup plus difficile et il y a beaucoup de planteurs qui n’ont pas osé aller investir dans les champs en novembre et décembre pour la récolte de janvier, février et mars. Ceux qui ont osé investir en cette période n’ont d’autre choix que d’acheter de l’eau ou d’utiliser l’eau restante dans les conduits de l’Irrigation Authority pour irriguer les champs. Avec cette façon de faire, le coût de production de légumes va définitivement augmenter, car il faudra engager des gens pour l’arrosage. »
La plupart des légumes qui se trouvent sur le marché sont issus des champs là où il existe des points d’eau parfois naturels. Beaucoup de planteurs du Nord ont abandonné également leurs champs en raison des risques qui sont associés aux intempéries du temps, ajoute encore Kreepalloo Sunghoon.
Nord- Sécheresse : Les petits planteurs de canne appréhendent une mauvaise récolte
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