Cour Suprême -Pétitions électorales : La cheffe juge Gulbul réclame  la mise en état rapide des dossiers

Les deux pétitions électorales, soit pour les circonscriptions de La-Caverne/Phoenix (No 15) et Vieux-Grand Port/Rose-Belle (No 11), visant à contester les résultats des législatives du 10 novembre dernier, ont été appelées, hier, devant la cheffe juge Rehana Mungly-Gulbul. Celle-ci a invité les parties concernées à diligenter la procédure de mise en état du dossier rapidement afin que l’affaire puisse être entendue sur le fond dans les plus brefs délais. Les deux affaires ont été renvoyées au 23 décembre afin que toutes les parties concernées puissent retenir les services d’hommes de loi et mettre à jour leurs arguments.

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La première pétition, celle déposée par Vir Abhi Manuyu Trilochun, est dirigée contre les trois élus de la circonscription No 15, à savoir Khushal Lobine, Patrick Assirvaden et Fawzi Allymun alors que la seconde pétition électorale a été déposée par le candidat battu du Reform Party dans la circonscription No. 11 (Vieux-Grand Port/Rose-Belle), Balram Rugjee, IT Manager et expert en cyber sécurité, contre les élus Anishta Babooram, Manoj Seeburn et Ashley Ramdass.

Les deux pétitionnaires ont retenu les services de Me Kailash Trilochun et Me Rajen Appa Jala (avoué), et évoquent une influence indue liée à la fuite des enregistrements de conversations téléphoniques, soit les Missie Moustass Leaks. Khushal Lobine et Mohammad Fawzi Allymun ont, pour leur part, retenu les services de Me Pazhany Rangasamy (avoué).

Ce dernier a laissé entendre hier, à la sortie de la Cour suprême, que ces pétitions sont de nature frivole. « Kan ou get petision la, avek tou rezerv, se enn petision frivol kinn rantre. Ena dimounn pe rod rol dan Moris, bizin les zot. Se sa la demokrasi ek mo kapav donn ou lasirans ki sa petision la pou rezete parski finn fer enn fason va vit », soutient l’avoué.

Il estime que les pétitionnaires ne font que rechercher de la publicité à travers ces contestations. « Sa petision-la pou mwa se enn insilt a popilasion kan zot fin donn enn rezilta 60-0, azordi ou pe trouv petision pe rantre », a-t-il poursuivi. Son avis n’est pas partagé par le cas adverse, Me Kailash Trilochun affirmant pour sa part que cette pétition électorale n’est pas classique.

« Mo kapav dir ki mo satisfe ki sef ziz finn konpran lirzans sa petision ke li finn dir ki tou parti oblize fer tou zot mosion e tou zot issues ki ena pou souleve, fini fer tou avan le 23 desam. Tou sa bann issues la bizin fini met devan lakour. Sa petision elektora- la li pa klasik », a-t-il mis en avant, faisant comprendre que les pétitionnaires ne s’attaquent pas aux candidats mais au processus électoral qui, pour lui, a été perturbé par ces bandes sonores. « Nou dir finn ena inflians abusiv de missie moustass, pe inport kisanla li été », a-t-il avancé, faisant comprendre que des jugements ont été rendus dans d’autres pays pour que l’espionnage ou encore le Hacking ne puissent influer sur les élections.

Affaire à suivre…

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