Political Financing Bill – Anjiv Ramdhany :  « Le projet de loi portera notre démocratie à un autre niveau »

Le ministre de la Fonction publique et des Réformes administratives et institutionnelles, Anjiv Ramdhany, a  fait ressortir que ce projet de loi aura un impact significatif sur la démocratie elle-même, en donnant corps au principe de Vox populi, vox dei ou au concept de Government by the people, for the people and of the people.

- Publicité -

Il a qualifié le projet de loi de Bold Step par le Premier ministre, qui a toujours « su comment résister au financement occulte et qui portera notre démocratie à un autre niveau », tout en faisant de sorte que le pays serve de Shining Beacon pour le monde entier. Selon lui, « notre démocratie, qui a été obtenue par une âpre lutte par nos pères fondateurs, est minée par ceux qui mettent en avant leurs intérêts personnels. »

Selon lui, il y a eu un soutien élargi de la part des parties prenantes, sauf des partis de l’opposition. Le ministre est donc arrivé à la conclusion que ce projet de loi est une menace existentielle aux partis de l’opposition, qu’il a accusés de bénéficier de Occult Financial Support. Pour étayer ses dires, il n’a pas manqué de faire référence aux coffres-forts de l’ancien Premier ministre, Navin Ramgoolam. Il a accusé un autre leader de l’alliance de l’opposition d’avoir encaissé un chèque de Rs 10 millions de la défunte BAI, ainsi qu’un autre membre du MMM, qui se targue de ses 40 années d’expérience parlementaire et qui, selon lui, « a peut-être eu lui aussi sa part dans ce deal ».

« Les partis politiques sont un point essentiel de notre démocratie, ils ont besoin d’un financement adéquat. Cela est un fait. Le but du projet de loi n’est pas de miner un parti politique quelconque, mais empêchera que le financement illicite des partis politiques puisse contrôler le processus politique. Pendant trop longtemps, il y a eu cette suspicion de la part du public que ce qui motive les donateurs et les récipiendaires par rapport aux dons politiques est leurs propres intérêts. Nous avons un devoir moral de laisser un héritage à la prochaine génération, notamment une société libre de toute pratique illégale, répréhensible, immorale et répugnante », a-t-il affirmé  avant de conclure : « L’Histoire retiendra notre contribution à l’édification d’une société moralement forte. »

- Publicité -
EN CONTINU

l'édition du jour

- Publicité -