La communauté des pêcheurs alertent les autorités sur le nombre grandissant de poissons « carnivores » comme l’ombrine et le bar qui, selon eux, perturbent la reproduction des poissons dans nos lagons.
Les hommes de la mer maintiennent que ces espèces, introduites dans nos eaux, dévorent leur gagne-pain. Ce prédateur, connu pour sa voracité et son agressivité, représente un danger pour d’autres espèces. En témoignent les images attachées à cet article.
« Ces poissons sont des carnivores et représentent un danger pour l’environnement marin », avertit Judex Ramphul, porte-parole des pêcheurs. Car l’ombrine et le bar se nourrissent non seulement d’autres poissons présents dans nos eaux, mais aussi de crustacés, qui contribuent tous au bien-être de l’écosystème marin.
Les pêcheurs estiment que la présence de ces espèces a un impact sur la faune et la flore marines, avec des conséquences directes sur leur capacité à poursuivre leurs activités économiques.
Selon le porte-parole, ces poissons sont des spécialistes de la chasse aux crustacés et aux petits poissons. « C’est un problème que nous dénonçons depuis plusieurs années, mais rien n’est fait et la situation se dégrade », souligne le porte-parole.
La communauté des pêcheurs pointe du doigt la mise en place de l’aquaculture dans les lagons. Pour cause, Judex Ramphul explique que ces espèces carnivores ont aperçues non seulement à Bambous-Virieux, mais également à Mahébourg et Quatre-Soeurs. Soit des régions où ont été aménagées des fermes d’aquaculture.
« Ce poisson a été introduit dans nos eaux », déplore-t-il.
Il plaide ainsi pour l’intervention des autorités et réclame une étude approfondie sur l’impact du bar et de l’ombrine dans nos lagons.