Komaren Chetty : « L’écosystème du MSM n’est plus aligné avec celui du pays »

« Pour moi, le leader du PMSD s’est servi de l’affaire du Centre culturel tamoul, du combat d’une communauté, pour vendre son parti au MSM » « Bérenger et Ramgoolam ne sont pas parfait, mais ils sont, de très loin, des plus grands démocrates que Jugnauth, et il y a des limites qu’ils ne franchiront jamais » « Le modèle économique du MSM nous conduit à l’assistanat, parce que cela lui permet de rendre les gens dépendants et contrôlables »

Notre invité de ce dimanche est Komaren Chetty, entrepreneur qui observe avec attention l’actualité politique, économique et sociale du pays. Dans l’interview qui suit, il partage son analyse de la situation.

 

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O Essayons de résumer votre parcours professionnel et politique. Vous avez pratiqué la politique de près puisque vous avez été travailliste, MSM et même PMSD. 

— Je viens d’une famille travailliste, puis, à travers des amis, dont Nando Bodha, je me suis rapproché du bonhomme Jugnauth et du MSM. Les premières rencontres devant mener à l’accord de Medpoint ont commencé au Capitaine entre Nando Bodha et José Arunasalom. Puis, tout en continuant mes activités de restaurateur, je suis entré dans la presse en lançant l’Hedbo, puis en 2005, après la défaite MSM/MMM, je me suis lancé dans le cinéma en ouvrant un studio d’animation en Inde, où je me suis installé avec ma famille. Nos parents ont exercé une pression familiale qui a nous obligés à revenir à Maurice en 2007. J’ai repris mes activités d’entrepreneur, de restaurateur, et de petit patron de presse avec Samedi Plus et de politique puisque j’ai participé à la campagne qui, avec l’aide du PTr, a permis à Pravind Jugnauth de se faire élire au numéro 8. Puis, il y a eu l’alliance PTr/MSM en 2010, ensuite la cassure, et même si je suivais la politique, je m’occupais plus de mes business.
O Et puis, vous partez pour Dubai. Pourquoi cette destination ?
— Entrepreneur dans l’âme, je sais que le marché local est petit, qu’il existe une concentration du pouvoir économique qui bloque les petits entrepreneurs. J’ai, donc, voulu aller voir ailleurs et j’ai choisi Dubai. Là-bas, j’avais obtenu un terrain pour faire un restaurant, j’avais commencé les démarches, obtenu les permis, et puis il y a eu des pressions familiales qui m’ont fait revenir à Maurice. J’ai alors ouvert une entreprise fabriquant des produits alimentaires à base de poisson et de fruits de la mer que j’ai mis en vente, avec un certain succès, dans les supermarchés. Je suis également retourné dans la presse et Samedi Plus a gagné en appel une affaire devant le Privy Council qui a établi un précédent pour les journalistes locaux.

O Comment vous êtes-vous retrouvé candidat du MSM aux élections générales de 2014 ?
— Mon business de fast food prenait de l’ampleur, j’en avais ouvert quatre en 2013, et je donnais un coup de main au MSM puis l’alliance PTr/MMM est refaite et Nando Bodha et Sherry Singh sont venus me demander de poser ma candidature aux élections de 2014, même si on pensait, au départ, que nous allions vers une cuisante défaite avec l’alliance rouge mauve. Je devais poser au no. 6, puis au no. 20 et enfin au no. 18 avec Roshi Badhain et Xavier Duval, sur leur insistance. Logiquement, nous devions perdre cette élection, mais c’était sans compter sur les tergiversations, le temps perdu en indécisions, le « too much analysis bring paralysis » de Navin Ramgoolam et la personnalité de conquérant de SAJ. Je préfère ne pas trop raconter les détails de la campagne au no. 18 qui a vu un de mes colistiers, Roshi Badhain, aller rencontrer secrètement un de nos principaux adversaires du MMM, Kavi Ramano ! En passant : si jamais le pouvoir change et des enquêtes sont ouvertes, le nombre de choses qu’on découvrira sur lui sera stupéfiant !

O Apres avoir tourné et viré dans la politique, vous ne saviez pas que ce genre de chose pouvait arriver ?
— On croit toujours que les gens avec qui on travaille, surtout vos colistiers, sont sincères, mais… Donc, je perds les élections et je suis nommé CEO de Business Park of Mauritius Limited, et je commence à réfléchir sur des projets de développement. C’est à ce moment-là, après la victoire électorale, que je découvre que le cousine de Pravind, Leila Hanoomanjee, avait quitté l’Angleterre pour revenir à Maurice. En m’inspirant de la smart city de Vishnu Lutchmeenaraidoo – qui n’était pas un simple morcellement, mais une petite ville autonome avec toutes les aménités pour la classe moyenne –, j’ai proposé, en amont, de lancer des technopoles avec des centres d’innovation dans plusieurs endroits du pays pour faire de la formation et générer de l’emploi. Le projet est approuvé par le conseil des ministres, un budget lui est alloué, les démarches s’accélèrent et une date de lancement choisi. Et puis, tout est annulé parce que Pravind Jugnauth venait de perdre son case dans l’affaire Medpoint et le projet rangé dans les tiroirs. Puis, j’apprends qu’on est en train de créer une institution qui remplacera BPML, c’est-à-dire Landscope, et qu’un poste de super CEO est réservé à la cousine qui était arrivée d’Angleterre. Face à cette situation, j’ai fait la seule chose qu’il fallait faire : j’ai démissionné. Permettez-moi de profiter de l’occasion pour souligner que, depuis la fermeture de BPLM, Landscope n’a fait que faire des morcellements et construire des bâtiments, sans plan d’urbanisation, sans projet d’ensemble, sans vision pour l’avenir. En cas de changement de régime, il faudra faire un audit de la gestion et de la distribution des terres de l’État.

O Mais vous étiez membre du BP du MSM et vous étiez proche des membres de la fameuse kwizinn. Ses membres ne vous ont pas soutenu ?
–Je crois vous avoir déjà répondu que je ne fréquente que les cuisines de mes restaurants. Oui, j’avais de très bonnes relations avec Kobita Jugnauth, Sherry Singh et même Pravind Jugnuath, mais je ne fais pas partie de la catégorie des brosseurs de souliers. On dit qu’il n’est pas facile de résister aux exigences de la kwizinn, mais j’ai su dire non à certaines choses, à certains caprices. Si j’étais resté en avalant mon amour propre et en fermant les yeux sur certaines choses, j’aurais certainement dû faire face à la police et à l’ICAC et j’aurais pu, qui sait, finir comme Soopramanien Kistnen ! Ce n’a pas été facile de quitter le pouvoir, qui était redoutable, pour ne compter que sur mes capacités et de travailler en étant libre, sans aucune attache. Je l’ai fait et j’en suis fier !

O Vous démissionnez du MSM et ensuite vous êtes allé aider le PMSD à se faire battre à Quatre-Bornes par Arvind Boolell, quand Roshi Badhain provoque une élection partielle en 2017.
O C’est, sans doute, la plus grande erreur politique de ma vie, mais elle m’a permis de découvrir que le PMSD est et reste un petit parti car son candidat, dans la circonscription de son leader, n’a même pas pu sauver sa caution, alors que moi, aux élections de 2014, j’avais eu plus de 14,000 voix ! Après, je me suis focalisé sur l’entreprise et je suis retourné a Dubai où j’ai dû recommencer à zéro, puis est arrivé le Covid et j’ai lancé une nouvelle ligne de produits alimentaires destinés au secteur hôtelier qui a bien marché à Dubai, et que j’ai lancé à Maurice.

O Après ce résumé de votre riche passé politique, attaquons le présent. Vous faites campagne pour l’alliance de l’opposition pour régler vos comptes avec le MSM ?
— Je continuais à suivre la politique sans m’impliquer jusqu’à ce que le gouvernement MSM décide de reprendre la parcelle de terre qui avait été donnée pour la construction d’une Centre culturel tamoul à Réduit.

O On pourrait dire que c’est un motif communal qui vous a fait revenir en politique !
— Absolument pas. Ce n’est pas une cause communale que je défends, mais un principe national, un combat contre l’utilisation des terres de l’État pour permettre à des proches du pouvoir de développer leur business. C’est un comportement à la Poutine : j’ai envie de ce terrain, je le reprends, et c’est tout ! Si on accepte que le gouvernement puisse reprendre un terrain donné officiellement, qu’est-ce qui l’empêcherait d’aller plus loin demain ? Et quand j’en parle à Xavier-Luc Duval (XLD), alors leader de l’opposition, il me répond qu’en compensation, le gouvernement donnera de l’argent à la communauté pour faire construire un Centre ailleurs.
O Le gouvernement avait avancé que le terrain de Réduit avait été repris parce qu’il n’avait pas été développé et utilisé.
— Comment peut-on développer et construire un Centre culturel si le gouvernement n’accorde pas les facilités nécessaires, et s’il a placé des nominés lèche bottes qui suivent ses instructions dans les comités !? La deuxième PNQ de XLD sur ce sujet était, à mon sens, le prélude à une alliance MSM PMSD et, pour moi, le leader du PMSD s’est servi de l’affaire du Centre culturel tamoul, du combat d’une communauté, pour vendre son parti au MSM !

O Vous connaissez XLD depuis des années, vous l’avez même aidé a faire campagne à la partielle du numéro 18. Pourquoi a-t-il quitté l’alliance de l’opposition pour, semble t-il , rejoindre le MSM ?
— Je pense que c’est une décision surtout due à des raisons d’ordre familial. Quand il regarde la montée politique de Joanna Bérenger, il se rend compte que son fils Adrien ne pourra jamais la concurrencer au sein de l’alliance de l’opposition, alors qu’il pourrait jouer un rôle, pas forcément un grand, dans le cadre d’une alliance avec le MSM. Là-bas, son fils pourra mieux émerger parce qu’il faut bien se rendre compte qu’Obeegadoo, Ganoo, Collendaveloo et Ramano n’ont rien apporté au MSM. Ils n’ont pas apporté les cinq sous dont le MSM a besoin pour faire sa roupie électorale dans les villes. Mais cela ne veut pas dire que XLD fera mieux parce qu’en voulant protéger l’avenir politique de son fils, Adrien, il a fait de Richard Duval un personnage politique.

O Vous qui avez vécu au cœur du MSM, comment expliquez-vous la cassure spectaculaire entre Pravind Jugnath et Sherry Singh ?
— Je ne vais pas défendre Sherry Singh – d’ailleurs, je vois qu’il est en train de gagner ses affaires en Cour –, mais il a été la cheville ouvrière des campagnes du MSM et son absence, et surtout le fait qu’il soit de l’autre côté, se fera sentir. Pourquoi cette cassure ? Parfois la jalousie, l’envie, et peut-être le fait qu’il n’écoutait pas, ne suivait pas les instructions : ce qui a dû beaucoup déranger dans un système où on ne fait qu’obéir. Nous sommes en train d’aller dans la direction de la Russie où tout repose sur le chef et sa clique, même les sujets et les domaines qu’ils ne maîtrisent pas. C’est pour ça que je me suis engagé dans ces élections.

O Donc, vous faites campagne pour l’alliance PTr/MMM/ND ?
— Je ne dis pas d’aller voter pour Ramgoolam et Bérenger, mais je dis qu’il faut voter contre le MSM et ses alliés. Il faut changer de système. Aujourd’hui, on a l’impression que les hauts fonctionnaires et la kwizinn ont remplacé le Parlement ! Aujourd’hui, il n’y a plus de leadership, mais de dealership. L’entrepreneur est en train d’être remplacé par les dealers qui négocient les contrats et les permis de l’État. Ce n’est pas un modèle sur lequel on peut bâtir une base économique solide et encourager l’entrepreneuriat. Avant, il y avait un bon système d‘éducation et une culture parentale qui encourageaient les jeunes à faire des choses, à se lancer, à entreprendre dans le domaine du travail. Aujourd’hui, le travail est dévalorisé, ne rapporte plus. Il n’y a plus d’encouragement et d’espoir, on ne fait qu’encourager une forme de plus en plus grande de dépendance économique du gouvernement avec les différentes allocations. Au lieu de donner Rs 20,000 aux jeunes sans conditions pour qu’ils puissent les dépenser comme ils le veulent en achetant, par exemple un téléphone portable, il vaut mieux lui payer une formation qui débouche sur un métier, un emploi. J’ai envoyé un message à Padayachy pour lui dire d’oublier le modèle de la belle-mère pour se concentrer sur le modèle de la mère, parce que le modèle économique français, qu’il tente de copier avec des distributions d’allocations, ne convient pas à Maurice. Le modèle mauricien repose sur le travail, l’entrepreneuriat, l’effort l’engagement, le sacrifice, pas sur l’assistanat.

O Est-ce que ce modèle fait encore recette à Maurice ?
— Le modèle économique du MSM nous conduit à l’assistanat, parce que cela lui permet de rendre les gens dépendants et contrôlables. On dit de plus en plus ki gouvernema pou donn moi, kan li pou donn moi. Est-ce qu’avec les Rs 22,000 du salaire minimum, les jeunes, dont les parents ont investi dans leurs études, peuvent construire leur avenir ? Est-ce qu’avec ce salaire, ils peuvent faire des économies, prendre un loan pour acheter un bout de terrain pour demain construire leur maison ? Cette manière de distribuer de l’argent aux jeunes, souvent une somme que leurs parents ne peuvent pas leur donner, est une atteinte à la dignité des parents et un moyen d’habituer les jeunes à attendre de recevoir sans rien donner, sans faire aucune effort. Apres avoir donné une allocation pour les serviettes hygiéniques, qu’est-ce que le MSM offrira aux jeunes : des capotes gratuites ? !

O Revenons à la politique : d’après les sondages, au moins un tiers de l’électorat est encore indécis.
— À l’époque, le brand de Ramgoolam affaiblissait le PTr, mais aujourd’hui, avec pas mal de nouveaux députés qui se font connaître et entendre, le brand travailliste est en train de prendre le dessus. Mais la présence de Ramgoolam est encore nécessaire au PTr comme c’est le cas pour Berenger au MMM pour remporter les élections.

O J’entends de plus en plus des Mauriciens dire : Ok bizin tir MSM, mais ils ajoutent tout de suite après : eski l’alliance PTr/MMM/ND pou meilleur ?
–La réponse est Oui, parce que c’est le dernier combat politique de Ramgoolam et de Bérenger. Ils ont encore une base solide, mais pour gagner, ils doivent revoir le modèle qu’ils ont utilisé jusqu’à présent pour aller aux élections. À leur âge, on ne change pas, mais leur organisation doit changer.

O Donnez-moi un exemple précis de ce changement de modèle.
— Il faut éviter le doute qui engendre la confusion. Le MSM sème la discorde sur les candidats de l’opposition, et Ramgoolam – dans son souci de tout contrôler, donc, de prendre du temps pour décider – lui donne raison. Il faut se rappeler qu’une campagne électorale se prépare en amont pas juste avant, pas pendant la campagne. Les candidats ne peuvent pas être désignés à la dernière heure. Il faut que l’électeur ait le temps de découvrir, de connaître et surtout d’évaluer les candidats qu’on lui propose, car le temps du vote bloc est révolu. Le succès d’une élection dépend aussi de la confiance qui s’installe entre l’électeur et le candidat, mais cette confiance n’existera pas si le candidat est désigné à la dernière minute. Je reviens à ce que je disais : Bérenger et Ramgoolam ne sont pas parfaits, mais ils sont, de très loin, des plus grands démocrates que Jugnauth, et il y a des limites qu’ils ne franchiront jamais. L’alliance apportera une balance plus démocratique du pouvoir qui est aujourd’hui entre les mains de quelques personnes qui contrôlent et décident de tout et, on le sait, plus par rapport à leurs intérêts at autres business que dans celui du pays ! Il y aura, bien sûr, des tentatives de certains de vouloir contrôler et s’imposer, mais je ne pense pas que Ramgoolam et surtout Bérenger se laisseront manipuler.

O Est-ce qu’en disant que s’il arrive au pouvoir, il réalisera la promesse du MSM d’augmenter la pension de vieillesse à Rs 15,000 en janvier prochain, Navin Ramgoolam ne solidifie pas le système du MSM, au lieu de se lancer dans la rupture économique promise ?
— Pour moi, l’augmentation de la pension est due parce que ce n’est pas cadeau, mais le fruit du travail des Mauriciens qui ont participé à l’économie du pays. Il y a parmi les pensionnés des gens qui ont travaillé toute leur vie et qui ont besoin de cette pension pour survivre. Le problème est qu’il faut faire du ciblage et ne pas donner la pension à ceux qui ont de gros revenus et touchent des intérêts. Je sais que c’est une question délicate qui suscite beaucoup de résistance, mais il faudra l’aborder.

O Est-ce que eu égard aux réalités électoralistes et économiques du pays, Ramgoolam et Bérenger ne sont pas condamnés à continuer la politique économique du MSM, en cas de victoire aux prochaines élections ?
— Le MSM joue là-dessus pour pouvoir dire, après une victoire de l’opposition : regardez, elle continue de faire ce que nous avions fait ; donc, nous avions raison et il faut nous redonner le pouvoir. Mais Bérenger et Ramgoolam ont promis de mener une politique de rupture, de mettre en place un autre modèle économique. Ils doivent mobiliser toutes les énergies, tous les brilliant minds qui existent dans le pays pour entourer le prochain gouvernement. Nous n’avons pas besoin de grandes stratégies avec des mots ronflants copiés de modèles étrangers, inadaptables chez nous, mais de réflexions privilégiant des solutions locales. Il faut aussi revoir les pouvoirs, parfois sans limites, attribués à certains hauts placés qui décident de tout et, parfois, en dehors des priorités du pays. Il faudra pratiquer l’ouverture, casser ce qui ne marche pas et démocratiser, afin que le pays puisse respirer et avancer.

O Permettez-moi deux questions d’actualité, avant de vous poser la dernière de cette interview. Que pensez-vous des nombreuses déclarations de M. Lee Shim annonçant son futur retrait de l’organisation des courses hippiques ?
— Je le connais puisqu’il est un des clients de mon restaurant. Je sais qu’il a un flair politique et sait dresser sa voile par rapport au vent, comme disent les pêcheurs de la côte.

O Vous connaissez bien Dubai. Est-il vrai que pas mal de VVIP mauriciens y ont une villa ou un appartement, comme le ministre de l’Environnement ?
— Je ne vais pas répondre à cette question pour des raisons évidentes. Il appartient aux institutions compétentes du pays, si elles font leur travail comme il le faut, d’ouvrir des enquêtes sur les Mauriciens qui ont acheté des biens dans des pays étrangers.

O En d’autres termes et pour conclure : sel solition c’est l’opposition ?
— Je vous répète que l’écosystème du MSM n’est plus aligné avec celui du pays. Il faut, donc, casser le cordon ombilical entre le MSM et le pays. Le modèle n’est pas bon, il a été faussé, il a fauté et doit être remplacé. Il faut mettre fin au néocolonialisme à la Poutine vers lequel nous mène le MSM.

Jean-Claude Antoine

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