Huit ressortissants français, détenteurs de Residence Permits, se disent être victimes d’une escroquerie, dont le préjudice est évalué à quelque Rs 48 millions. Cette affaire a pour toile de fond un projet de construction de villas de luxe dans la région de Grand-Gaube, remontant à 2008 alors qu’aujourd’hui le site ne constitue qu’un chantier abandonné au nom de la société Lakaz Delux Property Ltd avec pour promoteur un dénommé Krishnasing Ragoonundum. Dans un premier temps, trois des victimes, le couple Joseph Crebassa, Jean Henri Michel Prat et la société Harmon, ont logé des procès en réclamations en Cour suprême en vue de recouvrer les placements déjà effectués, soit plus de Rs 15 millions. Pour les besoins de ces procès, ils ont retenu les services de Me Pazhany Rangasamy. Cinq autres, en l’occurrence Philippe Pascal Antoine Galiano, Fabrice Lo Giudice, Joël Paul Baragoin, Charles Nicolas Robin et André Roland Tribout, accompagnés de Me Neeven Parsooramen, ont consigné des dépositions en bonne et due forme pour escroquerie contre le promoteur désigné cette semaine au QG du Central CID. Un intermédiaire français, un dénommé Jean-Pierre Manuel Daniel Castillo est également mis en cause dans ce cas de Swindling.
Les victimes affirment qu’étant des habitués de vacances régulières à Maurice, elles avaient été approchées en 2008 par un des leurs, Jean-Pierre Manuel Daniel Castillo, avec un projet de construction et d’acquisition de villas de luxe dans la région de Grand-Gaube. Ce projet immobilier devait être exécuté par la société Lakaz Delux Ltd, ayant pour directeur, Krishnasing Ragoonundum, sur un terrain d’une superficie d’un hectare et de 1 698,45B mètres carrés.
Le scénario marketing établi conjointement par Ragoonundum et Castillo: chacun des ressortissants français allait devenir propriétaire d’une villa contre le paiement de 150 000 euros. Dans le cas de Jean-Michel Henri Prat, le contrat fut signé formellement le 2 septembre 2008 alors que pour le couple Crebassa, les formalités contractuelles furent complétées le 23 décembre 2008. Quant à la société Harmon, le deal fut conclu en 2008. Des versements allant de 97 500 euros à 120 000 euros furent effectués à ces dates respectives.
Mais à ce jour, soit presque huit ans après, les ressortissants français affirment que les travaux de construction des villas n’ont pas été complétés et que la société Lakaz Delux Ltd a tout simplement abandonné le chantier. Dans les plaintes logées en Cour suprême, les détenteurs de Residence Permits soulignent que « plaintiffs aver that although often times amicably requested for an explanation as to the inordinate delay for the construction of the aforesaid villa and the unexpected abandonment of the construction works, the Defendants, (Lakaz Delux Ltd, Krisnahsing Ragoonundum et Daniel Castillo) have so far failed and neglected to provide any explanation. »
Que ce soit dans les procès en réclamations ou dans les dépositions au Central CID, ces ressortissants français maintiennent qu’ils ont été victimes d’une escroquerie de la société Lakaz Delux Ltd, tout comme un piège pour les attirer. « We verily believe that in view of the unexplained and inordinate delay for the termination of the construction of the aforesaid villa, it clearly and positively points to the irresistible inference that the Defendants have colluded to orchestrate a conspiracy to swindle them », soutiennent-ils en substance.
PLACEMENTS IMMOBILIERS: Huit Français dénoncent une escroquerie de Rs 48 M
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