Kistnen Papers : « Nous avons fait notre devoir », soutient Ashok Subron à sa sortie du CCID

Ashok Subron, de Rezistans ek Alternativ (ReA), était à son troisième d’audition au Central CID ce jeudi 19 août. Il a remis aux enquêteurs une version numérique de documents présentés comme les « Kistnen Papers », qui reviendraient sur les dépenses électorales dans la circonscription No 8, soit celle du Premier ministre, Pravind Jugnauth.

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« Nous avons fait notre devoir et accompli ce que nous pensons être bien pour notre pays. Il est l’heure de donner le pouvoir aux électeurs pour contrôler les dépenses électorales lors des élections », a déclaré Ashok Subron à sa sortie du CCID à la mi-journée.

Le port-parole de ReA s’attend également que les candidats de la circonscription No 8 viennent aussi donner leurs versions des faits à la police.

« Même si nous avions la possibilité d’initier une Private Prosecution, nous avons préféré nous tourner vers commission électorale, qui a référé l’affaire à la police. Nous nous attendons désormais, après enquête, que le dossier soit transmis au DPP afin qu’il prenne une décision », a soutenu Ashok Subron, souhaitant que « la police mène son investigation de manière indépendante ».

Ces documents devraient être transmis à l’IT Unit de la police pour les besoins de l’enquête.

En se basant sur la teneur des Kistnen Papers, Ashok Subron estime qu’un délit aurait pu être commis sous la Representation of Peoples Act, ciblant le Premier ministre, Pravind Jugnauth, la vice-Première ministre, Leela Devi Dookun, et l’ex-ministre Yogida Sawmynaden.

Au cours des précédentes auditions, les enquêteurs avaient demandé des précisions à Ashok Subron et Stefan Gua sur la lettre qu’ils avaient soumise au Commissaire électoral Irfan Rahman le 9 janvier sur de “potential breach of electoral laws”.

Tous deux ont fait comprendre aux enquêteurs qu’ils se sont basés sur des articles de presse évoquant les Kistnen Papers.

Ashok Subron avait d’ailleurs précisé que sa démarche « ne cible aucun parti politique » en particulier. « S’il y avait un autre gouvernement en place, je n’hésiterais pas à faire la même chose. »

Il ajoute : « Nou pa kone ki kalite larzan pe servi dan kanpagn elektoral. Li kapav larzan mafia, pa kone. Bizin ena bann paramet ki koumans sanze kouma larzan ki depanse dan enn eleksion. »

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