« Mo pa ti dan karo kann ek missie Tarolah », a déclaré la vice-présidente du Conseil de district de Montagne Blanche, Manisha Jhankur, lors d’une conférence de presse tenue cette après-midi en présence d’autres membres de ce Conseil de district et de son époux.
Le député Kalyan Tarolah et la vice-présidente auraient, selon deux autres conseillers de village, étaient surpris dans les champs de canne à bord de la voiture du député. Une vidéo du député dans les champs de canne circule en ce moment sur les réseaux sociaux.
Mais selon la vice-présidente, la vidéo aurait été manipulée. A Petit Paquet, vendredi 1er mars, dans le parking de la mosquée, a-t-elle raconté face à la presse, « je suis montée à bord de la voiture de M. Tarolah. J’ai seulement pris des T-shirts (pour Maha Shivaratree) et je suis sortie ». L’opération, ajoute-t-elle, aurait duré « deux minutes ».
Elle qualifie de « totalement faux » les dires selon lesquels elle aurait été en présence du député dans « karo kann ». « Je ne sais pas quand il y est allé et où il se trouvait. Mo’nn pran T-shirt, mo’nn sorti, mo’nn ale ».
Pour le président du District Council, cette affaire constitue « un cinéma monté de toutes pièces ». Il dit avoir parlé « à la vice-présidente, au député Tarolah et au gardien » pour une « enquête interne ». Tous lui auraient affirmé que « madam-la pa ti dan loto ».
Affaire interne.
Le président parle de « vengeance » des deux conseillers Nawshad Jumun et Rishi Kowlessur. Ce dernier, soutient-il, « avait déposé une motion contre moi pour essayer de prendre le contrôle du District Council ».
« (La vice-présidente) avait signé cette motion mais avait par la suite ‘withdraw’ sa signature ». Ainsi, la motion n’a pu aller de l’avant. En janvier 2019, le président et quatre autres membres du conseils (dont la vice-présidente), étant en majorité, on déposé une motion contre Rishi Kowlessur qui causerait « ditor an term infrastriktir » au niveau de la région.
« Rishi Kowlessur pe fer tou pou gagn mazorite. Li’nn propoz (vis-prezidant) vinn dan so lekip », a indiqué le président. Mais depuis le refus de la vice-présidente, « ils la surveillent », soutient le président.
Les membres du Conseil de district comptent déposer une plainte à la police. D’autant que la vice-présidente aurait reçu des menaces « depuis octobre 2018 », mais « nous ne pensions pas que ça irait aussi loin », a déclaré le président.